« Rome, autrefois la capitale du monde, est maintenant la tombe du peuple romain », a écrit saint Jérôme d’un cataclysme que personne n’aurait pu prévoir. Après plusieurs générations de supériorité et d’arrogance romaines, les mercenaires wisigothiques «barbares» rappellent à leurs maîtres d’antan où se trouvait la véritable puissance militaire.

Alaric, chef des Wisigoths, avait été aigri par l’expérience de la bataille de Frigidus. Pendant des années, il a fait la guerre à l’Empire romain oriental; pourtant, l’Empire occidental craignait la colère des Wisigoths, à tel point qu’en 402, les Romains ont déplacé leur capitale de Rometo, la plus facilement défendable Ravenne, dans le nord-est de l’Italie. La même année, Alaric envahit l’Italie, organisation de séminaire Rome mais est refoulé par le grand général Flavius ??Stilicho à Pollentia dans le Piémont. Un autre chef de guerre gothique, Radagaisus, a été arrêté par Stilicho en 406, mais les Wisigoths ont continué à venir. En 408, Alaric était de retour en Italie, assiégeant Rome.

Même maintenant, les Romains espéraient ramener les Wisigoths tenaces à la sellette en tant que défenseurs de l’empire. Plusieurs peuples barbares, des guerriers germaniques tels que les Vandales et Suèves aux nomades asiatiques tels que les Alans et les Huns, avaient traversé le Rhin et parcouraient et saccageaient maintenant à volonté au-delà des Alpes. Alaric était prêt à faire des compromis avec Rome: il a proposé d’épargner la ville en échange de la promesse d’un paiement annuel et d’une place dans la hiérarchie militaire officielle de l’empire. Pourtant, avec Rome elle-même en jeu, l’empereur Honorius refusa hautainement.

Dans la nuit du 24 août 410, des esclaves rebelles, un fonctionnaire suborné ou un autre parti inconnu ont discrètement ouvert les portes de Rome pour admettre les Wisigoths. Ils se sont lancés dans une série de trois jours de pillage et de destruction qui ont laissé la ville éternelle une ruine fumante.