En tant que troisième plus grande ville d’Italie, la visite de Naples permet de découvrir de fabuleux monuments et édifices tels que des musées, le Palais des arts ou encore des instituts à l’occasion d’un circuit ou d’un week end. Riche d’un passé très important, Naples fait partie des plus grandes villes d’Europe et profite d’un développement économique et culturel très importants, en marge du tourisme. Sous la domination angevine, Naples devint la capitale du Royaume de Sicile. Au fil des siècles, églises et monastères occupèrent progressivement la ville, présentant des architectures de style baroque très marquées. La ville ainsi que la banlieue se sont admirablement développés, si bien qu’il est difficile d’élever de nouveaux bâtiments, voyage CE Rome faute de place. Les principaux bureaux ont élu domicile dans le tout dernier quartier aux accents modernes : le centro direzionale. Visiter Naples, c’est découvrir son riche passé en se promenant de musée en musée mais également en découvrant ses nouvelles rues totalement tournées vers le futur. Au fil des décennies, le tourisme a connu une forte croissance, aidé par le développement des moyens de transport particulièrement bien développés.
La route s’élève rapidement dans des paysages incomparables. La SS185 est à la frontière du parc de Nebrodi et des monts Peloritani. La végétation est luxuriante : figuiers de barbarie, mimosas qui couvrent des pans entiers de montagne, odeur subtile des orangers en fleurs. Bref, un plaisir de tous les sens pour ce premier contact avec la terre sicilienne. En fait, s’il fallait résumer la Sicile par une odeur, voyage entreprise Rome ça serait la fleur d’oranger. Elle est vraiment omniprésente. Après Novara, alors qu’on redescend vers Castiglione, dans un virage, brutalement on se prend l’Etna en pleine « tronche ». Un vrai choc. Faut dire qu’un géant de 3340 mètres qui fait à peu près 150 kilomètres de circonférence, ça ne passe pas inaperçu. A cette époque de l’année, il est encore encapuchonné de neige. Des fumerolles montent en nuages irréguliers mais le monstre semble plutôt calme. En attendant, nous nous installons à l’hôtel Scrivano où nous resterons trois nuits. La veille au soir, l’Etna nous avait gratifié d’un panache abondant qui pouvait laisser augurer une activité inhabituelle.
La route du nord n’a rien à voir avec celle du sud. Le nord est verdoyant. On progresse sur une route sinueuse qui traverse des forêts de résineux avant d’arriver dans la zone aride et lunaire des coulées de laves. La route est une vraie piste, le revêtement est nickel, il n’y a pas un chat. Autant dire qu’on peut se lâcher. Bref, une route magique. La route du sud que nous enchainons ensuite est différente, ne serait-ce que parce que le vent y a poussé les nuages de scories qui s’y sont répandues. De ce côté de l’Etna la végétation est plus méditerranéenne. Les villages sont plus nombreux, on monte dans la vigne et les oliviers. Les 15 derniers kilomètres avant Sapienza sont géniaux. 4×4. C’est un vrai luxe de monter sur l’Etna : entre la cabine, la place dans le 4×4 et la présence obligatoire d’un guide, on s’en tire pour 48 euros par personne. A cette époque de l’année, l’Etna est recouvert de neige et les 4×4 progressent sur des pistes improbables enserrées entre des congères de 3 à 4 mètres. La partie supérieure du manteau neigeux est recouverte d’un tapis de cendres volcaniques.